Par Mathieu No\u00ebl, sous la supervision de Dominique Marquis, Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montr\u00e9al, Universit\u00e9 du Qu\u00e9bec \u00e0 Montr\u00e9al<\/p>\n
Contrairement \u00e0 la croyance populaire, le syndicalisme s’est d\u00e9velopp\u00e9 au m\u00eame rythme au Qu\u00e9bec qu’en Ontario et aux \u00c9tats-Unis. Durant la premi\u00e8re moiti\u00e9 du 20e si\u00e8cle, les principaux syndicats qu\u00e9b\u00e9cois sont affili\u00e9s \u00e0 des centrales am\u00e9ricaines telles que l’American Federation of Labour (AFL). Afin de contrer l’influence am\u00e9ricaine sur les travailleurs qu\u00e9b\u00e9cois, l’\u00c9glise catholique encourage la cr\u00e9ation de syndicats catholiques. En 1921, la Conf\u00e9d\u00e9ration des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) est fond\u00e9e. Elle regroupe pr\u00e8s de 80 syndicats. Les revendications de l’\u00e9poque visent essentiellement de meilleures conditions pour les ouvriers et leurs familles : on exige une diminution du nombre d’heures de travail, une hausse des salaires et une meilleure r\u00e9glementation du travail des enfants.<\/p>\n
<\/p>\n