NÉGOCIATION SIEMENS NEGOTIATION

Bulletin #1

 

C’est du 4 au 6 mai dernier que les représentants de la SL 2468 et de la compagnie Siemens se sont rencontrés afin de débuter la négociation de la convention collective.  Les prochaines rencontres sont provisoirement prévue pour la semaine du 25 mai et porteront principalement sur l’interprétation de la convention collective.

Representatives of LL2468  met the Company (Siemens Canada) representatives From May 4th to 6th in order to begin the negotiation process.  The next meetings are tentatively scheduled for the week of May 25th and will focus primarily on contract language.

Votre Comité de Négociation / Your Negotiation Committee

George Zoni – Gynna Torres – Daren Legault – Michael Munn

 

Journée des Femmes 2015 Women’s Day

Le 8 mars dernier, Shahira Azmy a acceuilli en son bureau plusieurs de nos consoeurs afin de souligner la Journée Internationale des Femmes 2015. L’heure semble toujours à la mobilisation puisqu’il est démontré que bien que des progrès aient été accomplis, nous sommes encore loin d’atteindre l’égalité des genres dans le monde entier. Il n’existe pas de pays au monde où les femmes ont atteint l’égalité complète et la pleine jouissance de leurs droits. Ce seul point devrait démontrer la nécessité de maintenir un fort engagement pour l’égalité des genres et les droits des femmes.

Journée des femmes _ Woman's day                  Journée des femmes _ Woman's day 3

March 08th Shahira Azmy welcomed few of our sisters in her office to highlight the 2015 International Women’s Day. Much progress has been made, to protect and promote women’s rights in recent times. However, nowhere in the world can women claim to have all the same rights and opportunities as men, only this can explain, why, International Women’s Day and mobilization are still necessary .

Marche 01 mai 2015/ MAY DAY 2015

01 mai 2015

Les manifestations du 01 mai ont débutées très tôt hier matin afin de marquer la Fête Internationale des Travailleurs et lutter contre l’austérité gouvernementale sur les services publics, programmes sociaux, la pauvre création d’emploi, les augmentation salariales frôlant le ridicule, ralentissement économique et appauvrissement de la population, des personnes âgées, …

The event protests of MAY DAY started very early yesterday morning to mark the International Worker’s Day and government austerity measures on public services, social programs, poor job creation, nearly ridiculous wage rises, slowdown in the economy activity, impoverishment of the population, our seniors,…

Nathalie Meunier, communicateur/communicator

Christian Champagne – nouveau retraité / New retiree

Christian Champagne 2

Après 23 ans de loyaux services en tant que représentant Technique auprès de notre clientele et 22 ans au sein de notre section locale, Christian Champagne tire sa révérence. Il fut le premier représentant à travailler sur les moteurs AE lors de leur arrivée chez Rolls-Royce Canada en 1998. Bonne retraite Christian!

After 23 years, Christian Champagne who has been in our lodge for 22 years has taken his retirement he worked as a Customer Technical Reprenstative. He was the first to work on the AE engine when it first came to Rolls Royce Canada in 1998. Happy retirement Christian!

SAVIEZ-VOUS QUE? / DID YOU KNOW?

Depuis 1997, malgré le taux de syndicalisation de 39,9% contre 28,2% en Ontario, la progression de la productivité au travail au Québec a rattrapé et dépassé celle de nos voisins. /

Since 1997, despite a trade-unionization rate of 39,9% against 28,2% in Ontario, labour productivity growth in Quebec has not only caught up but outperformed that of our neighbours!

Nathalie Meunier, Communicateur / Communicator

IRIS – Les syndicats nuisent-ils au Québec?

Nous avons publié mardi une brochure sur les syndicats, visant à déconstruire en dix questions certains mythes véhiculés par la droite anti-syndicale au Québec. Tous les prochains mercredis du mois d’octobre, nous publierons sur le blogue du Journal un billet, reprenant les principaux thèmes de la brochure. Voici donc le premier billet d’une série de quatre.

La plus forte présence syndicale au Québec qu’ailleurs au Canada fait beaucoup parler. Pour plusieurs, les syndicats en mènent trop large et sont trop puissants. Avec un taux de syndicalisation à 39,9 % en 2012, le Québec fait figure d’exception avec une avance de 8 % sur le reste du Canada.

Ce simple fait suffit à déchaîner les passions. Les préjugés anti-syndicaux sont nombreux (comme ici et ici). Les syndicats seraient inefficaces, nuiraient à l’économie, freineraient la création de richesse en plus de protéger les pommes pourries qui profitent du système. Pourtant, bien peu de données tendent à confirmer ce genre d’affirmation. Évaluons certaines des lignes d’attaque des adversaires des syndicats pour y voir plus clair.

Les syndicats et la productivité

Est-ce que le plus haut taux de syndicalisation nuit à la productivité au Québec? En comparant le Québec à l’Ontario et au reste du Canada, il n’est pas possible de constater un écart important à ce niveau. Les résultats sont clairs: à structure industrielle égale, le niveau de PIB attribué à chaque heure travaillée au Québec est aujourd’hui identique à celui de l’Ontario. C’est donc dire que les travailleuses et travailleurs du Québec sont aussi productifs que ceux et celles de la province voisine, et ce, même si le Québec compte un taux de syndicalisation plus élevé.

Non seulement le niveau québécois de productivité est aujourd’hui équivalent à celui de l’Ontario, mais la productivité du travail augmente plus rapidement au Québec qu’ailleurs au Canada. Il faut donc retenir que le «retard» de productivité du Québec en regard du reste du Canada est en baisse, ce qui disqualifie d’emblée ce reproche fait par certains aux syndicats.

Les syndicats, le Québec et l’investissement privé

En plus de nuire à la productivité, les syndicats seraient responsables d’un manque à gagner en termes d’investissements privés. Cette allégation repose sur une logique simpliste. Les syndicats imposant des limites au marché du travail, les investisseurs hésiteraient avant de placer des capitaux dans une entreprise syndiquée, de peur de se retrouver aux prises avec une main-d’œuvre pas assez «flexible» pour maintenir un taux de profit «acceptable».

Si ce facteur était si déterminant, nous devrions constater un rapport entre les variations du taux de syndicalisation et du taux d’investissement, au Canada tout comme au Québec. Par exemple, il devrait être possible de constater qu’une baisse de la présence syndicale s’accompagne d’une hausse des investissements. De plus, le Québec devrait obtenir de moins bons résultats au chapitre des sommes investies que les autres provinces canadiennes.

Or, les faits ne confirment pas ces allégations. Le «retard» du Québec par rapport au Canada en ce qui a trait au niveau des investissements privés s’est réduit de 21 % au cours des 30 dernières années. Le maintien d’un important contingent de travailleuses et de travailleurs syndiqués n’a donc pas eu comme effet de désavantager le Québec ou, à tout le moins, n’a pas empêché de réduire l’écart nous séparant du reste du Canada (ni de devancer l’Ontario à ce chapitre d’ailleurs).

La syndicalisation n’a pas d’impact sur la croissance économique?

Existe-t-il un lien entre le niveau de couverture syndicale et la croissance économique? Une étude réalisée il y a quelques années par la Banque mondiale peut apporter quelques éléments de réponse. Cette organisation s’est intéressée à 17 pays qui ont procédé à des réformes de leur marché du travail en vue de promouvoir la liberté d’association et le droit de négociation collective de contrats de travail.

Ce que nous montre cette étude, c’est que contrairement aux prétentions des principaux détracteurs du syndicalisme, l’élargissement des droits syndicaux n’a pas nui à la croissance économique dans les pays concernés. Si les résultats ne sont pas suffisamment clairs pour en tirer une conclusion irrévocable, ils devraient à tout le moins appeler à la prudence les plus farouches détracteurs du syndicalisme.

Il convient ainsi de remettre les pendules à l’heure. S’il n’est pas possible, à l’aide de ces données, de juger qu’un haut taux de syndicalisation aide la croissance économique, il est tout aussi impossible d’affirmer l’inverse, comme le notent justement les auteurs de l’étude de la Banque mondiale:

«[Il] y a une très faible corrélation, et peut-être même aucune corrélation, entre le taux de syndicalisation et les indicateurs de performance économique comme le taux de chômage, l’inflation, le taux d’emploi, la croissance du taux réel de rémunération, l’offre de travail, la vitesse d’ajustement aux chocs salariaux, la flexibilité des salaires réels, et la productivité de la main-d’œuvre […].»

7 oct. 2014 – par Philippe Hurteau