Réunion générale 14 avril – General Meeting April 14

Nomination de Délégués syndicaux et représentants S&S / Nomination of Stewards and H&S Reps

Lors de la prochaine réunion générale du 14 avril 2015, se tiendra les nominations pour les cinq (5) positions de représentants syndicaux (3 pour RRC et 2 pour Siemens) ainsi que deux (2) représentants S&S, un pour chaque compagnie. Veuillez trouver ci-bas une description de ces positions:

Le délégué/représentant syndical joue un rôle de premier plan lorsqu’une problématique survient concernant un membre de la section locale ou au sein de leur groupe. Le délégué est aux aguets sur le front intérieur quant à  l’interprétation ou l’application de la Convention Collective impliquant un membre de l’unité syndicale ou non. Il peut arriver que le représentant syndical doive assister au règlement de différents entre la compagnie et un membre syndiqué. Il priorisera dependant la résolution de problème sur le terrain avant de l’amener à un niveau supérieur. La position peut aussi impliquer la distribution d’information, assister à certaines réunions et expliquer les clauses de la Convention Collective. De bonnes compétences dans le domaine de la communication s’avèrent définitivement un atout!

Le représentant en Santé & Sécurité représentera l’unité syndicale au sein du Comité S&S de chacune des companies (le titre peut varié).  Le représentant fera le guet afin de détecter toutes conditions dangeureuses au sein de l’environnement de travail et cherchera toujours à remédier aux situations en des temps opportuns. Les membres pourront le contacter pour toute question relative à la S&S. Le représentant devra assister aux réunions du Comité S&S. Une experience en Santé et Sécurité s’avère un atout mais n’est point essentielle.

Pour ces deux positions, la participation aux réunions générales mensuelles est requise afin de tenir les membres de la section locale informés du sujet. Une formation sera prévue dans les deux cas.

Pour plus d’information, veuillez contacter Nathalie Meunier, Shahira Azmy, Matt McGinn ou moi-même.

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The next General Meeting will take place on April 14 at 16:30.  Nominations will be held for the positions of five (5) stewards (3 for RRC and 2 for Siemens) and two (2) H&S representatives, one for each company.  In a nutshell, below are the descriptions of each position:

A union steward is the first point of contact for a member when an issue arises that concerns a lodge member or members within their group.  This may relate to the interpretation of the Collective Agreement that may involve other lodge members or non-lodge members.  Stewards may also be present in instances involving disputes between the company and a union member(s).  Stewards attempt to resolve issues at the ground level rather than having the issue escalated.  Other tasks include distribution of information, attending certain meetings and explaining the Collective Agreement.  Good communication skills are definitely an asset!

A Health and Safety Representative will be part of each company’s H&S Committee (Title will vary).  A H&S representative will always be on the watch for any unsafe working conditions and will seek to resolve these situations in a timely fashion.  Members will contact the H&S representative for any H&S concerns.  Attendance at H&S meetings is compulsory.  A background in H&S is beneficial but not essential.

For both these roles, attendance is required at the General Meetings  in order to share information with other members of the lodge.  Training will be provided in all cases.

For further information regarding either role, contact myself, Nathalie Meunier, Shahira Azmy or Matt McGinn.

Nouveau comité de Négociation RRC de la SL/LL2468 Negotiation Committee for RRC members formed

Félicitation au nouveau comité de négociation de la SL2468 (RRC)! Ivan Halar, Kim Greenwood et Sylvia Baard ont été élus et joigneront  Matt McGinn, VP SL2468 afin de former le nouveau comité de Négociation SL2468 (RRC).

Joignez-vous à moi afin de afin de leur souhaiter plein succès dans leur nouveau rôle!

Le taux de participation fut de 65%. Ce taux va de pair avec le taux de participation des élections fédérales ainsi qu’aux référendums des deux dernières dizaines d’années, mais nous pouvons toujours l’améliorer!

Merci à Ed O’Flaherty et Greg Palmer pour leur aide en tant que scrutateurs.

Neg_Com_RRC_Vote

LL2468 RRC Neg Com Vote Results

Old Friends

Old Friends

Scrutineers

Our Retiree Scrutineers

Congratulations to the new LL2468 (RRC) Negotiation Committee members!  Ivan Halar, Kim Greenwood and Sylvia Baard have been voted-in to become the three additional members of the LL2468 (RRC) Negotiation Committee, joining previously instated member Matt McGinn, VP of LL2468.

Please join me in wishing them success in their new roles!

Voter turn-out was approximately 65%.  That’s pretty much on par with voter turnout at federal elections and referendums for the past two decades, but we could do better!

Many thanks to Ed O’Flaherty and Greg Palmer, our retiree scrutineers!

George Zoni

IRIS – Les syndicats nuisent-ils au Québec?

Nous avons publié mardi une brochure sur les syndicats, visant à déconstruire en dix questions certains mythes véhiculés par la droite anti-syndicale au Québec. Tous les prochains mercredis du mois d’octobre, nous publierons sur le blogue du Journal un billet, reprenant les principaux thèmes de la brochure. Voici donc le premier billet d’une série de quatre.

La plus forte présence syndicale au Québec qu’ailleurs au Canada fait beaucoup parler. Pour plusieurs, les syndicats en mènent trop large et sont trop puissants. Avec un taux de syndicalisation à 39,9 % en 2012, le Québec fait figure d’exception avec une avance de 8 % sur le reste du Canada.

Ce simple fait suffit à déchaîner les passions. Les préjugés anti-syndicaux sont nombreux (comme ici et ici). Les syndicats seraient inefficaces, nuiraient à l’économie, freineraient la création de richesse en plus de protéger les pommes pourries qui profitent du système. Pourtant, bien peu de données tendent à confirmer ce genre d’affirmation. Évaluons certaines des lignes d’attaque des adversaires des syndicats pour y voir plus clair.

Les syndicats et la productivité

Est-ce que le plus haut taux de syndicalisation nuit à la productivité au Québec? En comparant le Québec à l’Ontario et au reste du Canada, il n’est pas possible de constater un écart important à ce niveau. Les résultats sont clairs: à structure industrielle égale, le niveau de PIB attribué à chaque heure travaillée au Québec est aujourd’hui identique à celui de l’Ontario. C’est donc dire que les travailleuses et travailleurs du Québec sont aussi productifs que ceux et celles de la province voisine, et ce, même si le Québec compte un taux de syndicalisation plus élevé.

Non seulement le niveau québécois de productivité est aujourd’hui équivalent à celui de l’Ontario, mais la productivité du travail augmente plus rapidement au Québec qu’ailleurs au Canada. Il faut donc retenir que le «retard» de productivité du Québec en regard du reste du Canada est en baisse, ce qui disqualifie d’emblée ce reproche fait par certains aux syndicats.

Les syndicats, le Québec et l’investissement privé

En plus de nuire à la productivité, les syndicats seraient responsables d’un manque à gagner en termes d’investissements privés. Cette allégation repose sur une logique simpliste. Les syndicats imposant des limites au marché du travail, les investisseurs hésiteraient avant de placer des capitaux dans une entreprise syndiquée, de peur de se retrouver aux prises avec une main-d’œuvre pas assez «flexible» pour maintenir un taux de profit «acceptable».

Si ce facteur était si déterminant, nous devrions constater un rapport entre les variations du taux de syndicalisation et du taux d’investissement, au Canada tout comme au Québec. Par exemple, il devrait être possible de constater qu’une baisse de la présence syndicale s’accompagne d’une hausse des investissements. De plus, le Québec devrait obtenir de moins bons résultats au chapitre des sommes investies que les autres provinces canadiennes.

Or, les faits ne confirment pas ces allégations. Le «retard» du Québec par rapport au Canada en ce qui a trait au niveau des investissements privés s’est réduit de 21 % au cours des 30 dernières années. Le maintien d’un important contingent de travailleuses et de travailleurs syndiqués n’a donc pas eu comme effet de désavantager le Québec ou, à tout le moins, n’a pas empêché de réduire l’écart nous séparant du reste du Canada (ni de devancer l’Ontario à ce chapitre d’ailleurs).

La syndicalisation n’a pas d’impact sur la croissance économique?

Existe-t-il un lien entre le niveau de couverture syndicale et la croissance économique? Une étude réalisée il y a quelques années par la Banque mondiale peut apporter quelques éléments de réponse. Cette organisation s’est intéressée à 17 pays qui ont procédé à des réformes de leur marché du travail en vue de promouvoir la liberté d’association et le droit de négociation collective de contrats de travail.

Ce que nous montre cette étude, c’est que contrairement aux prétentions des principaux détracteurs du syndicalisme, l’élargissement des droits syndicaux n’a pas nui à la croissance économique dans les pays concernés. Si les résultats ne sont pas suffisamment clairs pour en tirer une conclusion irrévocable, ils devraient à tout le moins appeler à la prudence les plus farouches détracteurs du syndicalisme.

Il convient ainsi de remettre les pendules à l’heure. S’il n’est pas possible, à l’aide de ces données, de juger qu’un haut taux de syndicalisation aide la croissance économique, il est tout aussi impossible d’affirmer l’inverse, comme le notent justement les auteurs de l’étude de la Banque mondiale:

«[Il] y a une très faible corrélation, et peut-être même aucune corrélation, entre le taux de syndicalisation et les indicateurs de performance économique comme le taux de chômage, l’inflation, le taux d’emploi, la croissance du taux réel de rémunération, l’offre de travail, la vitesse d’ajustement aux chocs salariaux, la flexibilité des salaires réels, et la productivité de la main-d’œuvre […].»

7 oct. 2014 – par Philippe Hurteau

 

New Union Office!

As of January, 2015, our lodge has a new home!  We are now located at 2575 32nd avenue in Lachine, H8T 3G9.  There are several maps posted to make your way from RRC or Siemens, by foot or by car.  Most of our General Meetings will be held here, along with most votes and Special Meetings.  Located 450 m from RRC/Siemens by foot along Cote-de-liesse, attending union meetings has never been easier!

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Entry door – outside

 

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Entry door – inside

 

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Main room

 

Equité salariale

GROUPE DE TRAVAIL FTQ EN ÉQUITÉ SALARIALE

Équité salariale

René Roy, secrétaire général FTQ
Responsable politique

Louise Michaud
AIMTA-869
9500, chemin Côte-de-Liesse
Lachine (Québec)
H8T 1A2
Tél. : 514-631-5389 syndicat

Suzanne Amiot
observatrice
Vice-présidente FTQ
C.P. 8888, bureau AR 030
succursale Centre-ville
Montréal (Québec)
H3C 3P8
Tél. : 514-987-3000 p. 8461

AIMTA – Nouveau frère d’arme

DÉC04

les 167 employés de SEA 2000 se sont joins à l’AIMTA

Philippe Lapointe

Le 1er décembre 2014, les 167 employés de SEA 2000 se sont joins à l’AIMTA.

Lors de la période permise de changement d’allégeance syndicale, ces gardiens et gardiennes de sécurité d’aéroport ont quitté la CSD pour se joindre à l’AIMTA, le plus gros syndicat de l’aéroportuaire et de l’aérospatial en Amérique du Nord.

Ils se joignent au syndicat qui représente Air Canada, Bombardier, Rolls-Royce, Boeing, Textron, etc. Plus de 8000 conventions collectives, une connaissance sans comparable du domaine.

Ce fut une campagne menée afin d’obtenir un syndicat démocratique, transparent, professionnel et toujours disponible. Cela nous fera plaisir de remplir nos promesses et de profiter de notre fort rapport de force à l’aéroport pour l’amélioration des conditions de travail de tous et toutes.

Nous tenons à remercier tous les membres qui ont donné du temps et de l’énergie pour rendre cela possible. Leur confiance et travail acharné a fait toute la différence.

Les recruteurs Philippe Lapointe et Robert Savoie ont pu compter sur une équipe dynamique et dédiée, ce qui donne de beaux présages pour la vitalité syndicale à venir.

Histoire -Le Syndicalisme Quebecois au 20ieme siecle

Le syndicalisme québécois au 20e siècle

Par Mathieu Noël, sous la supervision de Dominique Marquis, Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal, Université du Québec à Montréal

Création de syndicats québécois

Contrairement à la croyance populaire, le syndicalisme s’est développé au même rythme au Québec qu’en Ontario et aux États-Unis. Durant la première moitié du 20e siècle, les principaux syndicats québécois sont affiliés à des centrales américaines telles que l’American Federation of Labour (AFL). Afin de contrer l’influence américaine sur les travailleurs québécois, l’Église catholique encourage la création de syndicats catholiques. En 1921, la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) est fondée. Elle regroupe près de 80 syndicats. Les revendications de l’époque visent essentiellement de meilleures conditions pour les ouvriers et leurs familles : on exige une diminution du nombre d’heures de travail, une hausse des salaires et une meilleure réglementation du travail des enfants.

 

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